Hello et bienvenue dans le 4ème pourcent ! 🖖
Je t’écris cette fois depuis Ubud, au centre de l’île de Bali.
J’y ai posé mon sac à dos pour un moment et je t’explique pourquoi juste après.
Menu du jour :
🌴 Mon quotidien après un mois ici
⚖️ L’équilibre à trouver entre travail et voyage
🖼️ Portrait du monde #1 - Lisna
🌴 Mon quotidien après un mois ici
Après une dizaine de jours dans le Sud, j’ai voulu m’éloigner de la Fast Life balinaise et du boucan. On m’a soufflé que le “vrai Bali” était un peu plus au nord. Je suis allé jeter un œil.
📍 Ubud est une ville au milieu de la nature, entourée de rizières. C’est aussi une ville connue pour son esprit créatif. Chaque village autour d’Ubud possède sa propre spécialité - le travail du bois, de la pierre, de l’acier, la danse, la musique etc.
Cet environnement créatif est ce qui m’a donné envie de poser mes bagages ici.
Le béton du sud me plaisait à moitié.
La position centrale d’Ubud me plaît aussi. Elle permet de partir explorer l’île les week-ends en 2h de scooter maximum. Voilà quelques expériences vécues sur mes derniers week-ends :
La rencontre de l’association ANAK pour aider les enfants de familles balinaises très pauvres à accéder à une éducation.
Un réveil à 5h du matin pour aller nager avec les dauphins du nord de l’île.
Un mariage traditionnel Balinais en grande pompe.
💡Aparté sur les mariages.
Dans les grandes lignes, les mariages traditionnels balinais commencent très (très) tôt. Du genre 4 ou 5 heures du matin. Ils sont ponctués de nombreuses cérémonies dont ma préférée - celle d’aller chercher la mariée chez elle, avec toute la communauté du mari, en scooter. Vraiment c’est un truc à vivre. Les communautés ici sont des rassemblements de plusieurs familles vivant dans un même quartier. Les membres s’entraident pour organiser de gros événements, comme les mariages.
“Et sinon il bosse lui un peu ou pas ?”
Ah bah justement, j’y viens.
⚖️ L’équilibre travail VS voyage
Il y a mille options pour gagner de l’argent tout en voyageant. J’ai personnellement choisi le freelancing. C’est pour moi le moyen le plus direct et flexible de vendre son savoir-faire à distance.
Je suis Copywriter - J’écris pour les entrepreneurs qui veulent secouer le monde sur internet.
Mais je ne suis pas parti les mains dans les poches. C’est un métier que j’exerçais déjà avant cette aventure. J’ai eu le temps de consolider mon business depuis la France avant d’essayer de le gérer à 13 000 bornes de chez moi.
D’ailleurs, le vrai challenge au fond c’est ça :
👉 Gérer son business de l’autre côté de la planète.
J’apprends tous les jours à le faire, et crois-moi, ce n’est pas autant de la tarte que ce que te vendent tes influenceurs préférés.
Jusqu’ici je suis passé par 3 phases :
Phase 1 - Trop voyager
En même temps, quand on découvre un nouveau pays (ici un nouveau continent), il y a tellement de choses à explorer qu’on en a la bougeotte. Alors on part visiter et on kiff la life sans trop se soucier du reste.
Phase 2 - Trop bosser
Puis on redescend sur terre. En même temps, quand on a un business à faire tourner un business, et ben… il faut bien le faire tourner. Parce que sinon c’est retour à la casa fissa. J’ai commencé l’aventure avec la phase 1. Puis j’ai flippé alors j’ai bossé, mais encore plus qu’en France. Puis j’ai compris que c’était trop. Qu’à ne plus voir la lumière du jour, rien ne sert d’aller le faire à l’autre bout du monde.
Phase 3 - La recherche d’équilibre
Je suis dans cette phase aujourd’hui. Je cherche un juste milieu, notamment en essayant de varier mon organisation. J’ai testé plusieurs trucs :
→ Travailler 4 jours pleins par semaine et prendre 3 jours de week-end.
✅ Productivité +++
❌ Mais rythme trop cassant. Il me faut un lundi entier pour me remettre de mes week-ends. C’est un rythme métro boulot dodo qui ressemble trop à ce que j’ai fui.
→ Travailler le matin (tôt) et visiter l’après-midi.
✅ Le matin en Asie, c’est la nuit en France. Je peux me concentrer sans me faire déranger et avancer fort. L’après-midi je pars explorer et mes journées sont très variées.
❌ Je me lève tôt, à la balinaise. Genre 5h45, et ça pique. Aussi, j’ai très peu de contact avec la France. Ce qui restreint mes échanges avec tous mes clients à un seul créneau d’une heure par jour.
Je teste, j’itère et je me casse encore la figure sur l’organisation. Mais il parait que c’est comme ça qu’on crée des trucs solides.
Concilier voyage et travail c’est tester continuellement mais surtout apprendre à lâcher prise quand il le faut.
On est quand même venu jusqu’ici pour (se) rencontrer.
Et en parlant de rencontre. 👇
🖼️ Portrait du monde #1 - Lisna
💡Qu’est-ce que les Portraits Du Monde (PDM) ? PDM est une nouvelle rubrique pour saupoudrer mes newsletters de love. L’idée est double :
→ M’engager dans des conversations plus profondes avec les locaux pour découvrir leur culture selon leur prisme.
→ Vous faire voyager à travers eux.
Comment j’ai rencontré Lisna ?
Lisna est la première locale que j’ai vraiment rencontrée. Dans le sens - avec qui j’ai tenu des conversations plus profondes.
Elle tenait le café juste à côté de mon premier logement à Legian au sud de Bali.
Grand amateur de café que je suis, j’allais voir Lisna tous les matins et on bavardait un peu autour d’un double expresso biiiieeeen serré. C’est en échangeant avec elle que j’ai eu l’idée des PDM.
Qui est Lisna et quelle est son histoire ?
Lisna a grandi à Singaraja, l’ancienne capitale au nord de l’île. Elle a tout quitté pour partir travailler dans le Sud, depuis maintenant 8 mois. Principalement pour suivre son mari.
💡À Bali, après le mariage, les hommes restent chez leurs parents pour veiller sur eux toute leur vie. Les femmes, elles, quittent le domicile familial pour aller vivre chez leur mari.
Les cérémonies balinaises sont très importantes pour Lisna. Elle m’en parlait tout le temps.
Comme le nouvel an balinais appelé Nyepi qui se tient généralement en mars.
💡Le Nyepi est une journée de silence total. Principalement pour éloigner les mauvais esprits de l’île. Beaucoup de choses sont interdites ce jour-là : travail, lumière, feu, électricité, divertissement, déplacement etc. Rien ne doit donner envie aux mauvais esprits de rester ici.
D’ailleurs, Lisna, elle, n’a jamais voulu quitter son île. Toute sa famille est ici, elle veut rester auprès d’eux pour tous ces événements qui ponctuent le calendrier Balinais. Être digital nomad est à des années-lumière de ses convictions. Je te laisse imaginer nos échanges de points de vue lunaires 😂.
Pourquoi faire un portrait de Lisna ?
Pour être honnête, le café de Lisna est souvent vide, dans une rue peu fréquentée.
Quand je lui demande si elle s’ennuie, elle me dit qu’elle adore son travail.
Elle rencontre des personnes différentes tous les jours et peut prendre le temps d’échanger avec chacune d’elles.
La croissance de sa boutique ? C’est le dernier de ses soucis. Non, ce qui compte pour elle c’est de profiter de chaque journée en accueillant les nouvelles rencontres comme un cadeau.
Au fond, je crois que c’est elle qui a raison.
C’est déjà la fin de ce 4ème pourcent.
J’espère que cette édition t’a plu. Dis-moi ce que tu en as pensé en répondant directement à ce mail ou en m’envoyant un message sur LinkedIn.
Tu fais partie des 206 inscrits à cette newsletter, et ça fait chaud au ❤️. Si tu penses qu’on devrait être plus nombreux ici, tu peux partager la newsletter à quelques amis. 😉
À bientôt 👋
Mathis
J'adoooore cet épisode ! Gros coup de coeur pour Lisna
Belle découverte ! Hâte de lire la suite