6% - Agile comme Singapour 🤸♂️
Ou pourquoi rester petit.
Salut et bienvenue dans le 6ème pourcent. 🖖
Je t’écris cette fois-ci depuis Penang, une petite ville du nord de la Malaisie. Je remonte tout doucement le pays en direction de la Thaïlande. Entre deux averses je suis posé dans un café pour t’écrire : il faut que je te parle de Singapour. J’y ai passé quelques jours et j’y ai vu tout ce que je n’avais jamais vu.
J’avais beaucoup entendu parler de Singapour avant d’y aller, en bien comme en mal. J’ai décidé d’aller y jeter un œil pour me faire mon propre avis. Je n’ai pas été déçu, tu ne le seras pas non plus.
Menu du jour :
👀 Tout ce que je n’avais jamais vu
🪄 La Secret Sauce
🤸♂️ Devenir agile comme Singapour
👀 Tout ce que je n’avais jamais vu
Singapour c’est tout ce que je n’avais jamais vu. Tout ce que je ne m’attendais pas à voir aussi. Cette cité-état est vendue comme une société parfaite et dans les grandes lignes c’est plutôt vrai, pour plusieurs raisons.
Un joli mélange culturel
Sous un même drapeau vivent plusieurs cultures : les Malais, les Chinois et les Indiens. Personne ne cache ses différences et c’est ce qui m’a le plus plu ici.
Quand Singapour est devenu indépendant en 1965, les différentes communautés ont créé ensemble et sur un pied d’égalité un sentiment de fierté national.
Pour communiquer entre elles il a fallu trouver une langue commune. C’est le “Singlish” qui prédomine : un anglais avec une forte tonalité chinoise, certains mots de chinois et une simplification grammaticale.
Et moi qui pensais que les habitants ici avaient un anglais moyen - ils parlaient juste une autre langue. 🤦♂️
La sécurité comme priorité absolue
L’Asie est réputée pour être assez “safe”. Des milliers de caméras surveillent Singapour, la sécurité et le vivre ensemble sont une affaire nationale.
C’est quand je suis tombé sur ce panneau que j’ai compris pourquoi tout était si calme. La police veille au grain, et le bâton n’est jamais très loin.
Finalement, on se demande si les gens vivent dans la peur dans la paix. 🤔
Un côté un peu plus sombre ?
C’est très facile de supposer que la vie est merveilleuse ici quand on n’est que de passage. Je ne connais pas assez Singapour pour en tirer des conclusions.
Ce qui est sûr, c’est qu’une société qui s’annonce parfaite cache peut-être quelque chose d’un peu plus dark.
En creusant un peu on se rend compte que Singapour est une cité-état très censurée, pour faire régner l’ordre, les lois sont strictes et les sanctions lourdes.
La peine de mort et les châtiments corporels sont également pratiqués. Le nombre d'exécutions capitales par habitant est le plus élevé du monde.
Ça va toi sinon ? 🙃
🪄 La Secret Sauce
Malgré ce côté plus sombre, je trouve l’histoire de Singapour assez inspirante. Ils se sont hissés parmi les plus grandes puissances économiques d’Asie malgré leur petite taille et leur jeunesse.
Il y a plusieurs ingrédients qui peuvent expliquer cette recette miracle :
1 - La situation géographique
Singapour était un lieu incontournable des eaux asiatiques et donc un passage quasi obligatoire pour les commerçants du monde entier. C’est ce qui a constitué toute sa richesse dès les premiers échanges internationaux.
2 - Sa jeunesse
Son indépendance tardive lui a laissé le temps de voir les autres sociétés se casser la figure avant elle. Singapour tente de créer une société parfaite en se basant sur ce qui a fonctionné et raté dans les autres pays. Sécurité, propreté, ordre social, innovation, commerce international ont été très tôt tout en haut de la pile.
3 - Sa taille
Traverser Singapour du nord au sud prend 30 min en voiture. C’est sa petite taille qui lui permet de garder le contrôle tout en restant très flexible.
Pour moi, Singapour c’est un peu l’entrepreneur indépendant qui sort de nulle part et qui vient concurrencer les gros de son secteur en jouant son meilleur jeu, avec ses propres cartes.
🤸♂️ Devenir agile comme Singapour
Je ne vais pas te dire que je m’inspire d’un pays pour diriger ma vie pro, mais presque. Ce séjour m’a fait réfléchir sur ce que je voulais vraiment créer. C’est même le but profond de ce voyage.
Ce qui est certain, c’est que la flexibilité et l’agilité sont au cœur de tout mon système. Pour les protéger et les renforcer, j’ai pris plusieurs dispositions :
Rester “petit”.
Pour moi rester petit, c’est rester seul. Je n’embauche pas et je ne délègue pas. Si j’ai trop de demande ? Je propose de rejoindre une liste d’attente ou je redirige vers d’autres Ghostwriters que je connais bien. Je vois le management comme une source de stress supplémentaire qui m’éloigne de ma passion profonde : écrire. Plus je reste petit, plus je peux écrire.
Plus je reste petit, plus je peux rendre des décisions rapides et changer ma stratégie comme je l’entends. Personne d’autre que moi n’est impliqué.
Tester chaque idée.
Cette newsletter n’avait aucun but précis quand je l’ai lancé, c’était une des nombreuses idées qui surgissent tous les jours dans ma tête. Aujourd’hui elle est le pilier de tout ce que je fais.
Plus j’avance et plus je m’autorise à tester un maximum. L’inconvénient c’est le temps. Alors j’ai décidé de bloquer tous mes vendredis pour avancer sur ma R&D et mes projets foireux, ou pas 😉.
Choisir mes clients avec grand soin.
Ma plus grande “souffrance” venait de missions client que je n’aimais pas réaliser. Celles qui ne me ressemblaient pas. Je prenais ce qui venait pour le chiffre d’affaires. Le ratio “revenus / bonheur” devrait d’ailleurs être une mesure prioritaire pour à peu près tout le monde.
Aujourd’hui, et parce que je crée beaucoup de contenu sur LinkedIn, j’ai de plus en plus de demandes entrantes et donc : le choix. C’est un luxe que j’ai provoqué en postant pour la première fois il y a quelques années.
Maintenant, des personnes qui me ressemblent veulent travailler avec moi et je ne sélectionne plus que les projets et personnalités qui me font vibrer.
Quitte à gagner moins, je me dis que je vivrai plus.
C’est déjà la fin du 6ème pourcent
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Premier Pourcent, c'est la newsletter où nous partons ensemble à la conquête d'une vie professionnelle qui nous correspond à 100%.
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À bientôt 👋
Mathis.