11% - Coworker avec les moutons 🐑

Et créer comme jamais sur une table de pique-nique.

Salut et bienvenue dans le 11ème pourcent. 🖖

Je t’écris cette édition depuis une table de pique-nique un peu bancale, perdue au milieu de la Nouvelle-Zélande. Les moutons bêlent juste à côté, le temps est gris et pourtant je n’aurais pas pu rêver meilleur cadre pour t’écrire.

Vrai coworking avec les moutons.

En 2 ans d’activité, j’ai travaillé dans mon salon, sur mon lit, en plein air, dans une bonne centaine de cafés, en espace de coworking et même dans des vans.

Chaque espace avait un impact différent sur ma manière de créer de nouvelles choses. C’est ce lien sous estimé entre “lieu” et “travail” qu’on va creuser ensemble dans cette édition.

Au menu du pourcent :

🌀 Mettre le désordre avant de ranger
🛋️ Croiser les deux pieds sur le bureau
♟️ Keep it (very very) simple

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Mettre le désordre avant de ranger 🌀

La semaine dernière j’ai récupéré les clés d’un van pas tout jeune pour explorer la Nouvelle-Zélande. C’est une nouvelle aventure excitante qui durera deux mois.

Je te présente Neslon AKA “Néné”, probablement assez de bornes au compteur pour se faire un nom dans le livre des records.

Les premières questions qu’on me pose quand je parle de ce road trip portent presque toujours sur mon organisation : “mais tu arrives à travailler dans ce genre de conditions 😱 ?!”

Je ne vais pas te mentir, il y a des ajustements à faire et je rencontre plus de galères qu’en bossant tranquillement dans un café. Mais c’est justement ce désordre que je suis venu chercher.

Travailler en plein air ou dans un espace d’1m2 entre un frigo et un paquet de pâtes entamé est une expérience parfois compliquée à gérer. Mais à l’arrivée, ce cadre me donne plus d’inspiration qu’il ne m’en enlève.

Il m’aide à comprendre les éléments qui impactent ma créativité et à l’inverse ceux qui la réduisent. Je sais quoi conserver et quoi éliminer.

À une époque pas si lointaine je ne pouvais pas bosser si je ne me trouvais pas dans un cadre idéal : aucun bruit, support pour ordinateur, double écran, bureau assis-debout, bref la totale.

Aujourd’hui je sais que je peux créer de belles choses avec un ordinateur, un carnet, un stylo et une belle vue.

Mettre volontairement mes habitudes de travail en désordre m’a aidé à mettre le doigt sur mon cadre idéal.

Et il s’avère que celui-ci est pluriel.

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Croiser les deux pieds sur le bureau 🛋️

Tu n’as pas besoin de t’enfermer dans un van pendant 2 mois pour comprendre quel est l’environnement de travail qui te correspond.

Il y a un temps pour tout et je crois qu’il y a aussi un lieu pour chaque chose.

J’aime la montagne et le calme qu’elle m’inspire - j’irai m’y percher pour écrire des formats longs. Pourtant, j’adore écrire des posts LinkedIn plus courts dans des cafés qui grouillent de monde. Mes appels en visio se font depuis mon salon et l’administratif a sa place chez mes parents.

Il n’y a pas de cadre idéal, il n’y a que des cadres idéaux.

Je l’ai compris trop tard en mélangeant toutes ces tâches au même endroit. Créer, travailler, appeler et se relaxer dans un seul et unique cadre embrouille notre esprit. C’est pour cette raison qu’on ne sera jamais efficace en pyjama dans son lit.

Ce phénomène, c’est ce que j’appelle : “croiser les deux pieds sur le bureau”.

On se trompe de lieu, et il faut éviter ça à tout prix.

Pour ça tu peux commencer en dressant un tableau dans lequel tu noteras le cadre de travail que tu allouerais idéalement à chaque compartiment de ton business et expliquer brièvement pourquoi.

C’est ce tableau qui m’a beaucoup aidé à mettre les choses au clair, voici le mien :

Une fois qu’on a déterminé un cadre idéal par tâche, on y voit déjà bien plus net.

Mais comment faire si tu n’as pas la possibilité de varier les espaces ?

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Keep it (very very) simple ♟️

Si tu ne sais pas par où commencer pour aménager un environnement de travail inspirant, ne commence pas.

Je me suis longtemps perdu avec des gadgets en tout genre pour améliorer mon espace de travail et ça m’a encombré plus qu’autre chose.

Le voyage m’a obligé à devenir minimaliste dans ma manière de travailler et je crois qu’on créerait mieux avec moins de choses.

Voilà quelques exemples qui illustrent plutôt bien cette idée :

→ Bill Gates s’enferme 2 semaines par an dans une cabane loin de tout pour ce qu’il appelle la “think week”. Il y lit et pense toute la journée. Pas d’ordinateur, pas de téléphone, personne - juste Bill, une table avec de la lecture et une fenêtre sur l’extérieur.

→ JK Rowling, célèbre romancière et auteure de la saga Harry Potter, a écrit les 7 livres à la main sur un carnet.

→ Stephen King, autre écrivain de renom avec plus de 60 romans au compteur se contente, lui, d’une grande table en chêne installée au milieu de son bureau avec un ordinateur au centre. Rien d’autre.

Ces trois grands penseurs ont choisi de minimiser au maximum leur espace de travail pour créer un environnement vide, propice à l’inspiration et à la création.

Plus le cadre est épuré, moins on s’éparpille.
Moins on s’éparpille, plus on s’évade dans une seule direction.

Et mieux on crée.

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À bientôt pour le prochain pourcent 👋,

Mathis