Salut et bienvenue dans le 10ème pourcent. 🖖
Je t’écris toujours depuis la Thaïlande où je suis désormais à Phuket. Cette édition sera la dernière que j’écrirai sur le continent asiatique avant de laisser place à l’Océanie. J’ai hâte de faire connaissance avec le van la camionnette qui va nous accompagner durant 2 mois en terre Néo-Zélandaise.
Ça va faire une semaine que je suis à Phuket et je souffre d’une panne d’inspiration qui ne passe pas. Alors comme l’appétit vient en écrivant, j’ai commencé cette édition sans thème pour me rendre compte qu’il était sous mon nez depuis le début.
Ce 10ème pourcent parlera d’anticipation et de vision long terme.
Parce que récolter en été passe par semer en hiver.
(Les botanistes qui me suivent : respirez, c’était juste pour la métaphore. ❤️)
Menu du pourcent :
↩️ Rétroviseur sur les 10 premiers pourcents
🏖️ Une affaire de Summer Body
🌱 La main lourde sur les graines
Rétroviseur sur les 10 premiers pourcents ↩️
C’est déjà la 10ème édition et il est grand temps de faire un récap’ du chemin parcouru avec cette newsletter. Si tu es arrivé en cours de route, tu peux lire les précédents pourcents ici.
On a abordé beaucoup de sujets ensemble : L’introspection, le regard des autres, la déconstruction, l’équilibre, le temps, l’agilité, l’imprévisible, la solitude et la lenteur.
Le fil rouge entre toutes ces thématiques s’est construit au fil des éditions. Il s’est nourri de toutes les réflexions qui ont jalonné jusqu’ici ma quête vers un équilibre professionnel.
En avril 2022, lorsque j’ai lancé cette newsletter, je n’avais aucune idée de la direction qu’elle allait prendre et encore moins du public qu’elle allait toucher.
Aujourd’hui nous sommes +300 ici et j’ai l’impression que mes textes vous parlent. 🤩
“Je te remercie pour ce mail, qui m'a permis de m'évader à plusieurs milliers de kilomètres en l'espace de quelques minutes de lecture.” de Faustine
“Merci de nous faire voyager par procuration. Ne change rien, ça fait du bien de voir que les jeunes peuvent encore privilégier l’être à l’avoir et l’humain au bien.” de Corinne.
”Tes mots me parlent et me transportent comme souvent.” de Julie
“Je viens de lire ta dernière édition « seul avec du monde autour », et je ne pourrais dire à quel point je me suis reconnue !” de Tifany
Il n’y a pas plus encourageant pour un créateur de contenu que de recevoir ce genre de retours, alors simplement merci. ❤️
Et puis j’ai aussi reçu cette question pertinente de Théo :
“Tu vas faire quoi une fois arrivé à 100% ?”
Pour être honnête, je n’en ai aucune idée, et c’est justement ce nombre infini d’issues qui m’attire. Tout ce que je sais c’est qu’on va créer quelque chose qui dépassera le cadre de cette simple newsletter.
Une affaire de Summer Body 🏖️
Sans transition, j’ai envie qu’on parle “abdos saillants”.
Comme ça, cash !
Le début d’année, c’est la meilleure saison du Summer Body. Ou plutôt du Raclette Body qu’on a envie de rendre un peu plus “fit” et propice au pavanage estival. C’est une période que j’adore parce qu’elle est remplie d’espoir et … d’anticipation.
Cette affaire de Summer Body est surtout une bagarre mentale avec soi-même. Il faut travailler aujourd’hui pour aucun résultat immédiat et des retours futurs incertains. C’est aussi pour ça que beaucoup (moi 👋) abandonnent vite l’idée des abdos saillants dès le 1er février.
Parce qu’il faut du mental pour :
→ Abandonner son plaid et aller courir quand il fait -5°C dehors et nuit à 17h.
→ Créer du contenu sur internet alors que ça ne rapporte rien dans l’immédiat.
→ Placer 200€ par mois alors qu’on pourrait se régaler au restaurant plusieurs fois.
C’est bien là toute l’idée de semer en hiver.
Semer en hiver c’est commencer tôt quelque chose sans être certain de notre retour sur investissement, sans attendre l’alignement des planètes. C’est faire tapis sur un avenir flou.
Mais par-dessus tout, c’est faire l’effort que personne ne veut faire aujourd’hui pour être le seul à récolter les fruits demain.
Le problème de notre société c’est qu’elle ne pousse pas les processus longs. Résultat, plus personne ne prend le temps d’être patient et de construire. On cherche avidement le tout, tout de suite.
Par exemple, j’écris sur LinkedIn presque tous les jours depuis maintenant 2 ans. Les premiers mois, j’écrivais clairement pour les murs (et pour ma mère). Mon retour sur investissement était quasi nul et tout me poussait à arrêter.
Aujourd’hui, parce que j’ai gardé le cap, tous mes clients viennent grâce à ma création de contenu sur ce réseau.
Cette newsletter me prend aussi beaucoup de temps pour zéro retour concret, mais j’ai appris à apprécier l’hiver. Je sème et je récolterai les fruits d’une manière ou d’une autre plus tard.
C’est une vision que j’adopte pour chacun de mes projets, surtout quand je sais que la majorité d’entre eux terminera à la poubelle.
La main lourde sur les graines 🌱
J’ai grandi dans un petit village entouré par les vignes. Chaque année, le nombre de raisins que les vignerons récoltaient était inférieur à ce que leurs pieds de vignes pouvaient produire.
D’une année à l’autre, beaucoup de choses pouvaient arriver : maladie de la vigne, grêle, insectes, gel etc.
Un ami vigneron me racontait que malgré tous les efforts qu’on pouvait faire, il était presque impossible de protéger une parcelle à 100%. Il y avait toujours une partie qui était perdue d’avance. Chaque saison il savait donc qu’une partie de son travail serait inutile.
La seule manière d’atteindre ses objectifs, c’était de planter plus de pieds. 🍇
C’est une théorie valable pour n’importe quel projet qu’on entreprend. Une partie d’entre eux est déjà vouée à l’échec mais c’est ce qui permet aux autres de réussir.
Je crois qu’on devrait oser multiplier les tentatives tout en lâchant prise sur leur issue et sur l’immédiateté de leur résultat.
Semer, massivement et par tous les temps, sans jamais penser à la récolte.
J’ai moi-même un sac de graines bien rempli.
Il s’appelle Write It Dawn et sort tout juste du four. L’idée principale sera d’aider les gens à faire bouger les lignes grâce à la prise de parole sur internet.
J’en parle un peu mieux dans ce post si ça t’intéresse. 😉
C’est déjà la fin, mais avant de partir tu peux :
💌 Recommander cette newsletter à un ami (que tu aimes beaucoup) en lui transférant ce mail. Et si on t’a partagé cette édition, tu peux t’inscrire ici pour lire les précédentes et les suivantes.
👍 Cliquer sur le cœur juste en dessous si tu as apprécié cette édition. Ça fait plaisir et ça m’aide à identifier les contenus qui te plaisent.
❤️ Me dire ce que tu en as pensé en m’envoyant un message sur LinkedIn ou en répondant directement à cet e-mail.
À bientôt 👋
Mathis
🌱🌱🌱
Comme disait un certain Jean de la F , rien ne sert de courir, tu l'expliques avec des mots doux comme des fleurs , hâte de lire le printemps en Océanie et ....ta mère peut être vraiment fière de toi !